dimanche 18 mai 2014

Bilan X

22 jours. 
52 jours.
C'est le temps qu'il me reste avant de finalement resserrer ma famille et mes amis dans mes bras et retrouver mon chez moi, avec ses quatre saisons, sa nourriture saine, sa langue française et sa laïcité. 
C'est le temps qu'il me reste à profiter de mes derniers instants avec ma famille d'accueil et mes amis avant de quitter mon deuxième chez moi, avec son climat chaud, son délicieux riz, ses multiples langues et son omniprésence de la religion.

Cela fait donc dix mois. Il y a dix mois, je confrontais pour la première fois tous ces chocs culturels difficiles qui se sont peu à peu grugé une place dans mon quotidien. Pour la première fois, je goûtais à toute cette nourriture bien grasse, je subissais la sueur résultant d'un climat chaud et humide, j'entendais ces appels à la prière cinq fois par jour, je recevais les regards curieux des autres à mon intention, j'essayais de manger avec les mains maladroitement, je ne comprenais rien de ce qui se disait autour de moi,  je tentais de donner le salam adéquatement, et j'étais entourée de gens de toutes les couleurs. J'ai l'impression qu'une éternité s'est écoulée depuis ce moment. J'ai presque oublié qu'il y avait quelque chose d'autre, avant ça. 

Enfin, je ne suis pas là pour faire un récapitulatif de mon année mais bien de mon dixième mois en Malaisie. Celui-ci s'est entamé toute suite après mon voyage en Thaïlande et a été principalement marqué par la conclusion de mon année scolaire, plusieurs sorties avec des amis AFS, une journée à Universal Studio Singapore avec ma famille et une semaine d'entraînement de badminton dans une nouvelle académie qui se terminait hier. 

Ce dernier mois fut chargé en émotion. Je me suis mise à réfléchir beaucoup trop. Au début, j'étais encore dans le stress de savoir si je pouvais allonger mon séjour ou non et cette question a finalement obtenu sa réponse à la fin du mois d'avril. Ça n'a tout de même pas arrêté de bouillir dans ma tête. J'avais commencé à penser beaucoup trop à mon retour imminent. Il ne se passait pas un jour sans que je ne pense au moment où je retrouverai ma famille. Ce n'était pas sain, je vivais dans le futur. Puis, ce bon jour en route vers Singapour, un tournant s'est vraiment effectué dans ma tête alors que j'ai réalisé comme j'étais bien en Malaisie et comme j'allais m'ennuyer de ces gens et de cet endroit. Depuis ce jour, je ne pense plus trop à mon retour et j'essaie plutôt de profiter le plus possible du temps qu'il me reste ici. Je suis contente de l'avoir réalisé avant qu'il ne soit trop tard. Quel gâchis ça aurait été de passer ces dernières semaines à penser au Québec et puis me rendre compte seulement en y retournant que j'étais bien en Malaisie et que j'aurais dû apprécier plus mes derniers moments. 

Le garçon qui chante et moi émue.
Arrêter l'école fut assez émotif. Le lundi 5 mai était sensé être ma dernière journée, et j'avais décidé de ne pas y aller en vélo pour l'occasion, et donc d'attendre jusqu'à 6h pour pouvoir revenir à la maison après l'école religieuse de Adam. En après-midi, j'ai donc joint l'extra-classe du jour, qui était additional mathematics. Lorsque le professeur a appris que c'était ma dernière journée, il a décidé de sortir du cours et d'aller au Dominos Pizza nous payer de quoi célébrer! Après avoir mangé notre pointe de pizza à la cafétéria et que l'enseignant soit reparti, un élève s'est mis à me chanter une chanson avec un charmant sourire. Je ne comprenais pas tout très bien mais je me suis mise à pleurer et j'étais émue... Finalement, j'ai dû retourner à l'école le vendredi car une enseignante m'a demandé de venir faire un discours devant l'école. C'est donc ce que j'ai fait, et j'ai reçu deux plaques honorifiques ainsi qu'un certificat encadré de la part de différents représentants de l'école. Ce fut très apprécié et ça va me laisser de beaux souvenirs de l'école, à condition de trouver une place dans mes valises bien sûr. J'ai aussi remis mon rapport de mon échange qui m'avait été demandé pour janvier mais que j'avais procrastiné à faire. C'est ce long texte de près de 2000 mots en malais que j'ai aussi publié dans mon blog. J'étais contente de finalement terminer l'école, car ce n'était pas toujours des plus plaisants, mais ces gens vont définitivement me manquer.

À Kuala Lumpur avec des amis. Représentant l'Iran et l'Allemagne.
À part de ça, j'ai commencé à passer de plus en plus de temps avec les autres étudiants en échange, et c'est toujours tellement agréable. C'est les seuls personnes en Malaisie avec qui je peux vraiment parler de tout, parce que leur culture est généralement très semblable à la mienne et on se comprend bien. Ils devront partir dans trois semaines et ça me rend triste un peu. Tous ces gens seront éparpillés à nouveau un peu partout dans le monde. La plupart seront regroupés en Europe, mais je serai bien loin, seule au Québec. En tout cas, le bon côté, c'est que j'aurai des gens pour m'accueillir un peu partout dans le monde plus tard si je décide de voyager!

Comme je ne ferai pas d'article sur ça, je vais simplement profiter de celui-ci pour partager quelques photos de ma journée au Universal Studio Singapore avec ma famille d'accueil ici. Ce n'est pas trop hors thème, puisque ça fait aussi partie de mon dixième mois. Ce fut une journée très plaisante mais je dois dire que je suis tout de même un peu déçue d'être aller à Singapour mais de n'avoir rien vu. J'aurais aimé visiter le centre ville et d'autres attractions du pays, mais ce fut plutôt une randonnée à Hollywood, à New York, dans le monde de Shrek, en Égypte et j'en passe à la place. Mais bon, je vais arrêter de me plaindre, je suis quand même très chanceuse que mes parents d'accueil m'y aient apportée et c'était une superbe journée!

Selfie familiale devant l'enseigne de Universal Studio.

Lonely selfie avec vue sur le château de Fiona.

En Égypte.

L'aventure 4D Transformer. C'était la meilleure attraction!

À New York.

À Hollywood.

J'ai toujours entretenu une bonne relation avec le chocolat.

Ensuite, j'ai passé la dernière semaine (12 au 17 mai) à Ampang, dans l'est de Kuala Lumpur, à m'entraîner à One Badminton Academy. J'y passerai trois autres semaines en juin, afin d'espérer augmenter un peu mon niveau de badminton avant mon retour. Les entraîneurs et les joueurs sont très bons. Je dormais dans une maison avec un joueur malaisien et trois joueurs indonésiens (deux filles et un gars). Les entraîneurs venaient aussi presque tous de l'Indonésie. J'ai donc l'occasion de travailler mon indonésien un peu, langue presque identique au malais mais avec une différente prononciation et quelques variations dans le vocabulaire. Je crois que cette académie est très bonne et saura m'aider à augmenter mon niveau, en plus d'y avoir une ambiance amicale et agréable. De plus, le coût est beaucoup moins exagéré comparativement à d'autres académies. Je n'ai pas de photo potable pour l'instant mais j'espère bien en avoir quelques unes après mes trois semaines en juin.


Je vais vous laisser là dessus. Il y a un match de badminton opposant le Canada et l'Inde qui m'attend à la télé.

À bientôt.

Alice

samedi 17 mai 2014

Voyage en Thaïlande

สวัสดี!

Je suis encore une fois plutôt en retard dans les événements. Par contre, maintenant que j'ai terminé l'école, j'aurai beaucoup plus de temps libres et je pourrai donc me mettre à jour.

Je vous écris aujourd'hui afin de raconter mon voyage de six jours en Thaïlande, qui s'est déroulé du 10 au 16 avril. J'avais prévu ce voyage en décembre dernier, mais avec les manifestations qu'il y a eu là-bas, les démarches avec AFS Malaisie et le piratage de mon email, j'ai seulement reçu l'autorisation officielle la semaine avant le départ. J'ai donc rapidement acheté les billets d'avion quelques jours avant de décoller. C'était excitant! 




En route

Je suis partie de la maison vers 9 heure le jeudi matin et après un tour de voiture, de train, d'autobus et d'avion, j’atterrissais à l'aéroport de Don Muang, Bangkok, aux alentours de 14h, heure locale. Là-bas, j'ai dû attendre quelques minutes l'arrivée de Sitanan Punch qui revenait de l'école et n'était pas encore arrivée. Sitanan est une Thaïlandaise qui avait fait un échange étudiant au Québec en 2012-2013 et qui étudiait a Rouyn-Noranda, dans la même école que moi. Je passerais donc le séjour avec sa famille et elle.

Après un certain temps, mon nom a été appelé au micro et je me suis rendue à l'endroit où je trouverais Sitanan. Bonjour, câlin, sourire, joie et on était ensuite sorties de l'aéroport. Son père a pris un certain temps à comprendre comment se rendre à la porte et puis nous sommes finalement montés dans la voiture. J'ai alors rencontré son père et une cousine à elle. Leur anglais étant pas mal limité à yes-no-toaster, c'était un peu difficile de communiquer, mais Sitanan était là pour faire le travail de traductrice. Et je pouvais tout de même voir dans leur sourire et façon de parler qu'ils avaient l'air super contents de m'accueillir.

La première journée a été passée à magasiner dans un gros centre d'achat puis dans un marché de nuit avec Sitanan et sa cousine Yao. On a mangé une soupe de vermicelles et j'ai eu ma confirmation que les Thaïlandais mangeaient très épicés. Ces nouilles était à ma limite de tolérance de la nourriture épicée alors que ce n'était pas considéré vraiment épicé par les deux filles assises en face de moi. À la fin de la soirée, nous sommes embarquées dans une vanne qui se trouve à être un transport collectif alternatif au taxi et beaucoup moins cher. Il nous a menées au Tesco, magasin style Walmart, et la mère de Sitanan est venue nous chercher. Elle était aussi très gentille et pouvait parler un petit peu en anglais. 

Les taxis colorés et omniprésents de la Thaïlande.

Les vermicelles et mon visage fatigué par la route.

Au marché de nuit avec Sitanan.

En attendant que sa mère vienne nous chercher, avec mes achats bien en main.


Koh Chang

Le lendemain, soit le vendredi 11 avril, nous prenions la route vers Koh Chang, ou l'île des éléphants en traduction française. Nous sommes partis vers midi comme la mère de Sitanan travaillait le matin, ce qui nous ajustait parfaitement pour perdre toute la journée mais également pour arriver au traversier juste à temps pour le coucher du soleil. Nous avons donc vu le ciel changer de couleur au fur et à mesure que le bateau s'approchait de l'île, et c'était magnifique.

Sur l'île, nous nous sommes rendus chez l'oncle de Sitanan, qui habite près de Salak Phet Bay que l'on voit sur la carte. La partie gauche de l'île est très touristique, avec pleins de resort, de plages et de bars concentrés autour de White Sand Beach, alors que la partie de droite est plutôt tranquille, habitée par une petite population de Thaïlandais. Nous avons simplement mangé notre souper chez son oncle, discuté et puis nous avons dormi à côté, dans un resort qui appartient à une tante de Sitanan.

Avec Sitanan quelque part en route, lors d'un arrêt pipi.

Au resto quelque part en route. Yao, la cousine et Usa, la mère.

Entre deux traversiers en attendant notre tour pour entrer.

Dans le traversier, au moment où le ciel affichait sa plus belle couleur!

Des inconnus. Je trouvais la photo belle.

Coucher de soleil.

On arrive!

Lorsque nous sommes arrivés, sa tante (la femme de son oncle) était en train de cuisiner.

Elle était trop mignonne!

À l'extérieur de la petite maison de son oncle. On est si bien dans la nature.

Avec Sitanan, sur le quai du resort de sa tante.

Le resto du resort vu du quai.

Les petites cabanes du resort, où l'on dormait.

Les alentours

Le lendemain matin, 12 avril, nous sommes d'abord allés prendre notre déjeuner à la petite maison de son oncle. Ensuite, nous sommes allés visiter l'ancienne maison des grands-parents de Sitanan, à une distance de marche. Ils sont décédés et maintenant, un de ces oncles vit là. C'est son oncle un peu nono comme elle dit, car son cerveau est devenu dérangé pour une raison inconnu il y a plusieurs années. Lorsqu'il a pris possession de la maison de ses parents, il a tout jeté et à l'étage, il y a pleins de vêtements étalés sur le sol et ça pu. La maison n'est plus vivable, mais il y dort toujours. Il est bien gentil par contre et plutôt drôle, mais c'est tout de même triste qu'il soit devenu comme ça. Avant, il travaillait dans la construction et avait tous ces sens.

Avec l'oncle un peu nono.

À l'étage.

Ce qui servait autrefois de cuisine.

Ensuite, ils m'ont présenté un long quai où nous sommes allés prendre quelques photos. 

Sitanan et moi sur le quai.

Vue panoramique.

Avec Sitanan et Yao, ainsi qu'une vue sur les montagnes recouvrant l'île.


Puis, nous avons fait un tour chez une autre tante à Sitanan qui avait un autre petit resort, encore une fois à une distance de marche. C'était très jolie. Ils ont discuté un peu sur place, puis on a fait un shooting photos avec la fleur emblématique de la Malaisie sur le chemin du retour.










La belle vie

Nous avons éventuellement dîné, puis ensuite, en début d'après-midi, nous sommes parties en bateau faire de l'apnée! Nous partions du resort où l'on dormait avec d'autres touristes thaïlandais. Par contre, c'était gratuit pour nous, comme la tante de Sitanan est propriétaire, et c'était son oncle le capitaine du bateau. De petits canots nous transportaient d'abord plus loin dans la mer pour ensuite prendre le gros bateau. Nous étions ensuite transportés jusqu'à une petite île, où nous sautions à l'eau avec notre veste de sauvetage, nos lunettes de plongée et notre tuba. Nous nagions au dessus des coraux et pouvions admirer les poissons. Il y en avait des multicolores tout simplement splendides! Il y avait aussi des boules noirs à longs piques dont j'ai oublié le nom. Je n'ai pas de caméra résistante à l'eau malheureusement, mais c'était magnifique.

En attendant le groupe de touristes. En ordre: cousin, tante, moi, Sitanan, cousine.

Nous avions de beaux chapeaux.

Le quai vu du canot.

En route vers le gros bateau.

Sur le bateau.

Avec Sitanan et sa mère.

Après un certain temps à faire de l'apnée, j'ai décidé de nager jusqu'au gros bateau pour m'amuser un peu. Avec un jeune assistant capitaine thaïlandais, nous nous amusions à sauter du bateau en faisant des fronts et des backs. Il ne parlait pas du tout anglais, mais je faisais de mon mieux avec mes bases de thaï du moment. C'était plutôt drôle lorsqu'il hésitait à faire un back du plus haut et que je l'encourageais en disant «Die! Die!», ce qui en fait veut dire «Peux! Peux!» en thaï.

La couleur de l'eau.

On tente de se synchroniser...

On est si bien dans l'eau!

Front du deuxième étage.

« Die! Die! »

Après un certain temps, tout le monde fut rappelé au bateau et nous étions transportés sur une autre île, où se trouve un resort et une belle plage. Ils nous donnaient quelque temps pour se promener et prendre des photos.

En route vers l'autre île.

Le quai de l'île.

Vue panoramique sur le quai.

Yao qui prend la pose.

Sur la plage.

Tentative ratée d'avoir l'air d'une gymnaste...

La plage et le quai au fond.

Avec Sitanan. ฉันรักเธอ <3

Nous sommes ensuite remontés à bord pour revenir à l'île des éléphants dans la noirceur. Plus tard, nous avons soupé chez l'oncle de Sitanan. La nourriture accompagnant le riz à tous les repas était principalement des aliments de la mer, pêchés par l'oncle, qui était aussi le capitaine du navire. Nous avons mangé beaucoup de poissons, de crabes, de crevettes, et de pieuvres. Rien n'avait été acheté au magasin, tout était frais et venait généralement de la pêche nocturne de la veille, le tout brillamment cuisiné par la tante mignonne.

L'oncle pêcheur et capitaine.

La tante mignonne qui ouvre des coquillages pour y sortir la viande.




Festival du Songkran - Version Koh Chang

Ce voyage avait été planifié à la mi-avril non par hasard. Les dates avaient été choisi afin d'être synchronisé avec le nouvel an Thaï, célébré avec un festival d'eau nommé Songkran du 13 au 15 avril 2014. Donc, le dimanche 13 avril, le moment tant attendu était arrivé!

Après le déjeuner, Yao, Sitanan et moi avons grimpé sur une moto afin de faire une petite balade dans les rues de l'île, et peut-être se faire arroser un peu au passage. Nous nous sommes rendues à un petit festival organisé à côté d'un temple.

Selfie en moto.

Pic de chix dans le miroir en moto.

Un petit garçon prêt à attaquer les passants.

Des petites filles, l'arme bien en main.

Le temple.

J'ai finalement une photo avec un moine!

On enlève nos sandales, prends de l'eau et arrose les bouddhas pour les purifier.

Un par un jusqu'à la fin.

Au tour de Sitanan.

La chemise traditionnellement portée durant le Songkra.

Statue à l'extérieur du temple.

L'intérieur du temple.

Alors que nous visitions le temple, Sitanan a reçu un appel de sa mère pour nous dire de nous dépêcher et nous avons donc pris quelques photos en vitesse avant de reprendre la route. Sur le chemin, nous avons croisé le truck contenant la famille et nous nous sommes arrêtés pour les joindre. Le plaisir ne faisait que commencé! Je n'ai pas beaucoup de photos malheureusement encore une fois car ma caméra n'est pas waterproof. En résumé, nous nous promenions dans les routes de l'île à l'arrière du truck et arrosaient les motos, les autres trucks et les gens sur le bord des routes que nous croisions, tout en recevant les attaques des autres en même temps. Nous nous sommes rendus jusqu'à la côte ouest de l'île, où il y a pleins de magasins, pleins de gens et beaucoup de blancs. C'était tout simplement malade! Tout le monde s'arrosait, tout le monde riait, tout le monde était heureux. Il y avait par contre des gens assez cruels pour remplir leurs bacs d'eau avec de la glace et on ne la trouvait moins drôle, mais bon, ça fait partie de la game. C'est à ce moment-là que j'ai arrosé un transsexuel. Ma journée était faite: une photo avec un moine et attaquer un transsexuel amicalement, wow! Nous sommes aussi arrêtés visiter des éléphants et leur donner des bananes. C'était la première fois que je voyais ces bêtes. Je n'ai pas vraiment aimé par contre car une de leurs pattes était attachée avec une chaîne longue de 30 cm et on pouvait clairement lire la tristesse dans leurs yeux. Mais bon, c'était drôle de voir la trompe s'approcher de nous et agripper la banane.

On est prêts!

On prend un selfie, parce que c'est ce que l'asiatique moyen fait.

Voici une banane, monsieur l'éléphant.

J'espère qu'on ne voit pas trop la peur dans mon visage...

Ça c'est plus triste.

Ça c'est plus joyeux.

Ne me pile pas sur le pied s'il-te-plaît.

Vue sur White Sand Beach et ses resorts. Il y a un ambiance de feu dans ces rues!


Au revoir Koh Chang 
Le lundi, c'était ensuite le moment de dire au revoir à cette magnifique île. Nous sommes partis assez tard et avons donc perdu toute notre journée sur la route.

L'enseigne nous accueillant sur l'île.

Sitanan et son sandwich à la crème glacée. En attendant notre tour pour le traversier.

Je relaxe et admire une dernière fois l'endroit.

Sur le bateau.

Les bateaux roulent à droite en Thaïlande.


Songkran - Version Bangkok

Le mardi, c'était ma dernière journée en Thaïlande avant de reprendre l'avion tôt le lendemain matin. Pour l'occasion, Yao, Sitanan et moi avons fait un peu de magasinage à Bangkok le matin puis nous nous sommes rendues au festival d'eau de Bangkok, où des tonnes de gens armés de fusils à l'eau nous attendaient!

Durant mon séjour dans ce pays, j'ai acheté 9 morceaux de linge pour moins de 50$. Je suis assez satisfaite. J'adore magasiner dans les marchés de rues et négocier avec les commerçants. Une fois, j'ai réussi à faire passer quelque chose de 200 Bahts à 100 Bahts! J'étais assez fière de moi. Enfin bref, après notre séance de magasinage matinale du 15 avril, nous sommes allés diner à l'ancien restaurant d'un membre de la famille de Sitanan et j'ai déposé mes sacs là pour ne pas les faire tremper plus tard.

Dans les marchés de Bangkok.

«Come on, you need to buy a watergun for protecting yourself and shooting them back!!»

Dans la magnifique cours du cousin éloigné de Sitanan.

Des petites portions de nouilles pour diner. J'en ai mangé 4, Sitanan 3 et Yao 5.


Nous nous sommes ensuite rendues sur le lieu de l'action. Notre seul arme était une petite gourde d'eau chacune, mais c'était quand même assez efficace lorsque je me décidais à vider le contenu complet sur la tête de quelqu'un qui m'agressait avec son fusil à l'eau. Il y avait des bacs où on pouvait remplir nos réservoirs gratuitement. Il y avait aussi des bacs d'eau glacée qui était vendue pour quelques Bahts, pour les plus sadiques. Dans la foule, j'ai seulement réussi à prendre quelques photos au travers un sac Ziploc, car encore une fois, mon appareil photo n'est pas résistant à l'eau. Je vous jure, nous entrions là et en 20 secondes, nous étions déjà complètement trempes. C'était majoritairement des jeunes qui prenaient part au festivités. Très joyeux et plaisant!

La zone mouillée vue de l'extérieur.

Certains avaient plus de style que d'autres. Photo qualité Ziploc.

Une des entrées du festival.

Outre la guerre d'eau, il y avait également quelques activités gratuites sur place.

J'ai eu l'occasion d'essayer de marcher avec des échasses. Comme si je n'étais pas déjà assez grande.

Avec un pro.

Il y avait aussi quelques petits spectacles pour nous divertir.

Et des animateurs cools qui dansent avec style.

Il y avait aussi des ateliers de poterie.

J'ai passé plus d'une heure à me peinturer un porte-clé à effigie de la Thaïlande...

Fatiguée, mais contente du résultat!

Après plusieurs heures, nous sommes retournées à la maison/resto du cousin éloigné de Sitanan où son père nous attendait.

Avec Yao devant un bâtiment quelconque.

Avec le cousin éloigné de Sitanan. Très Sympathique!

Se rajoute le père de Sitanan.

Les manifestations qu'il y a eu cette année en Thaïlande étaient entre les chandails jaunes, contre le gouvernement, et les chandails rouges, pour le gouvernement. Les chandails jaunes portent généralement des accessoires aux couleurs du drapeau de la Thaïlande pour se représenter. C'était plutôt comique car dans la famille de Sitanan, il y a des gens pour le gouvernement et d'autres contre, donc ça créait de petits débats familiales quelques fois! Mais je n'y comprenais rien évidemment. Le père de Sitanan est un fier chandail jaune, et il aimait bien le montrer, je le trouvais bien drôle. Le cousin éloigné est aussi contre le gouvernement. Par contre, Sitanan et sa mère sont chandails rouges car elles disent que le gouvernement a été élu démocratiquement et qu'ils n'ont donc pas de raison de chialer.

À la manifestation

On rêve de révolution!



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Voilà, c'est tout. Article plutôt long, mais il faut dire que c'est plus du partage de photos que d'autre chose.

J'espère retourner en Thaïlande peut-être un jour, j'ai bien aimé ce pays.

À bientôt!

Alice