mercredi 18 septembre 2013

Bilan II

Aujourd'hui marque mon 62e jour en Malaisie. Ce qu'on peut considérer, si on change d'unité de mesure, comme étant deux mois. Il y a donc deux mois exactement, j'étais dans ma chambre d'hôtel à Kuala Lumpur, en train de me remettre du décalage horaire tout en attendant la suite, sans vraiment pouvoir m'imaginer à quoi ressemblerait ma nouvelle vie, mais très excitée d'y plonger.

Je vous avais raconté que mon premier mois n'avait pas toujours été facile. J'avais connu quelques difficultés et il m'arrivait même de me demander si j'allais vraiment vivre dans ce pays pour encore 10 longs mois. Ce problème est passé. Je me sens vraiment très bien présentement. Mon deuxième mois a tout simplement été formidable. Bon, je vous mentirais si je disais que j'ai été heureuse 24 heures sur 24 pendant 31 jours, mais dans l'ensemble, j'ai vraiment apprécié ce dernier mois. Bien sûr, il y avait parfois des jours où je ne feelais pas super bien et n'avais le goût de parler à personne, mais je mets ça sur le dos de la fatigue et de l'effort mental constant qu'interagir avec les gens me demande.

Ce qui a fait de ce mois un succès est sans aucun doute le fait qu'il a été très occupé. Je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer. En plus de l'école à temps-plein, j'ai eu des activités à toutes les fins de semaine. Mariage + badminton, mariage + visite de Melaka, camp AFS, journée avec Gladys + jour de la famille à un resort + badminton, et s'ajoute à ça un mercredi soir passé avec mon amie et deux séances de badminton avec des élèves après les cours. Ce genre d'horaire aide à garder l'esprit vif.

Quand les gens me demandent si je m'ennuie de ma mère, ou de ma famille en générale, je réponds toujours la même chose: «sometimes». C'est partiellement vrai, parce qu'il m'est arrivé que ma famille et mes amies me manquent. Mais c'était dans le premier mois. Maintenant, étrangement, non, les gens ne me manquent pas. Peut-être parce que je n'y pense pas vraiment, et probablement aussi que limiter les interactions Skype aide, mais non, je ne m'ennuie pas de la maison. Quand je vois la vie de mes proches sur Facebook ou en lisant des e-mails, je ne fais que constater que leur vie continue normalement. Si j'étais encore au Québec, j'aurais commencé le cégep, j'aurais continuer à aller à des partys et voir mes amies, j'aurais continuer à jouer au badminton au Club Noranda, j'aurais eu un emploi d'été, etc. Bref, quoi de plus normal. Ça aurait été simplement poursuivre ce que je fais depuis toujours, suivre le modèle de vie habituel. Donc non, je ne m'ennuie pas présentement, parce que je suis heureuse d'avoir changé de routine, de découvrir des nouvelles choses et de vivre différemment. Je ne dis pas que ma vie ici est nécessairement meilleure, mais elle est différente, et c'est ça qui rend chaque moment plus plaisant et unique.

Dans le dernier mois, j'ai appris à apprécier des choses que je détestais au départ. Manger avec les mains me paraissait dégoûtant; je trouve maintenant ça beaucoup plus facile et efficace. La température me décourageait car c'était beaucoup trop chaud; maintenant j'apprécie le fait de ne pas vivre l'arrivée de l'hiver et les longs mois de froid subséquents. Je détestais toute la nourriture malaisienne et m'ennuyais de mes anciens repas; maintenant j'aime bien manger un peu épicé, je trouve pas mauvais le poulet et le riz, j'adore les karipaps et j'arrive à me cuisiner quelques trucs que j'aime. Bref, j'ai arrêté de me morfondre sur chaque petit défaut que je trouve et j'essaie à la place d'en retirer le meilleur et de l'apprécier.

Ce mois a aussi servi de transition vers un semblant de routine. Les choses se placent tranquillement, que ce soit à la maison, à l'école, avec le badminton où à savoir qui seront mes bons amis cette année. Je ne crois pas encore que la routine soit totalement installée car je continue de vivre toutes sortes de choses différentes et variées, mais je sens que je m'intègre de plus en plus dans ma vie de Malaisienne.

Après deux mois en Malaisie, je peux maintenant affirmer que je me sens comme chez moi. Quand je reviens à la maison, je me sens comme si je revenais chez moi, et non dans une maison quelconque empruntée pour un certain temps. Quand je vais à l'école, je ne me sens pas comme une invitée mais bien comme une élève. J'ai aussi un ressemblant de sentiment d'appartenance envers ma classe, je suis une fière 4 Saujana. Quand je me promène à l'extérieur, je ne me mets plus à observer attentivement chaque personne que je croise, car ces gens font maintenant partie de mon quotidien. Je ne demande plus la permission pour me cuisiner quelque chose à la maison; je le fais, c'est tout. Bref, je ne me sens plus tant étrangère.

Voilà qui résume brièvement mon deuxième mois en sol malaisien. Je me sens bien et je suis prête à poursuivre l'aventure!

À bientôt,

Alice

lundi 16 septembre 2013

Je suis occupée, veuillez laisser un message.

Bonjour à tous.

Aujourd'hui (lundi, 16 septembre), c'est le jour national de la Malaisie. Journée peu célébrée comparativement au jour de l'indépendance (Merdeka), qui se tenait le 31 août. Le Merdeka marque le jour où la Malaisie s'est retiré le nom de colonie britannique et a proclamé son indépendance, le 31 août 1957. Je me questionne: Comment se fait-il que «nous», Canadiens, soyons encore une colonie britannique, en 2013? Enfin, peu importe, je continue. La journée nationale, quant-à-elle, marque le jour où la Malaisie a changé de nom pour devenir officiellement la Malaisie (Malaysia), le 16 septembre 1963, en s'associant avec Sabah, Sarawak, et Singapour. Avant cette date, ce pays était nommé «fédération de Malaisie» ou en anglais «Federation of Malaya». Singapour s'est retiré en 1965.

Bref, tout ça pour dire que, aujourd'hui, c'est un congé public et je n'ai donc pas d'école! J'en ai profité pour me lever à midi et récupérer mon manque de sommeil des derniers jours. Et ça me laisse du temps pour vous écrire au sujet de ma fin de semaine chargée; en activités et en émotions.

Jeudi

Après l'école, je suis retournée jouer au badminton avec mon amie Izlin et deux autres garçons de mon école. C'était bien. Izlin habite en face de l'école, donc je l'ai suivi après les cours et son frère nous a apportées, avec les deux autres garçons, au gymnase. Je suis revenue à la maison vers 19h. 








Des adieux qui font mal

Mon amie Gladys, dont je vous avais parlé antérieurement, a finalement reçu son visa d'étudiant via l'ambassade canadienne de Singapour. Présentement, elle est quelque part entre Kuala Lumpur et Hong Kong. Elle est seule à l'aéroport ou dans l'avion qui la mènera dans sa nouvelle vie, comme je l'étais il y a de cela deux mois exactement.

Vendredi et samedi matin, j'ai donc profité de mes derniers moments avec elle. Elle est venue me chercher après l'école, à 1h30, avec une amie à elle. Après s'être perdues, avoir retrouver notre chemin avec le GPS qui nous guidait dans les petites rues étroites d'un quartier chinois, avoir mangé des nouilles chinoise et avoir déposé son amie à sa maison, nous sommes arrivées chez Gladys. Elle venait de recevoir les informations de ses vols, donc je l'ai laissé observer tout ça. Ce qui est drôle, c'est qu'elle part de Hong Kong à environ 19h, lundi, et arrive à Vancouver à environ 16h, lundi. Vive la ligne de changement de date du Pacifique! J'ai ensuite encore une fois répondu à ses questions sujet bagages (l'hiver la stresse vraiment) et nous avons jasé en attendant l'arrivée de sa sœur.

Nous sommes ensuite allées se baigner car c'était peut-être la dernière occasion qu'elle avait avant d'aller vivre à Yellowknife. C'était à la même place que la dernière fois, chez son cousin, qui s'est aussi joint à nous. Il ne faisait pas particulièrement chaud et c'était nuageux, mais on a quand même eu beaucoup de plaisir. J'essayais en vain d'apprendre à Gladys et sa sœur à faire une chandelle dans l'eau, ou à nager le crawl de façon acceptable, c'était plutôt comique. La nage est un art très peu développé chez  les Malaisiens en général. La plupart ne sont même pas capables de s'asseoir au fond de l'eau, même si la piscine doit faire seulement 1,25 m de profondeur.

Nous sommes retournées à la maison, avons pris notre douche puis sommes allées au restaurant. Le frère et la grande sœur (29 ans, vivant à Singapour) se sont joints à nous sur place. J'adore la nourriture chinoise. Certaines amies à Gladys sont arrivées un peu plus tard car elles passeraient un dernier bout de soirée avec leur amie avant son départ. J'ai commandé des grenouilles. J'avais deux grenouilles dans mon assiette, mais j'ai l'impression de n'avoir mangé que deux bouchées tellement la viande se faisait rare. Ça goûte un peu comme le poulet mais en plus gélatineux.
Mes grenouilles avec du riz et des légumes.

Moi je bois une noix de coco.

Observez l'arrière-plan. Je crois qu'on peut appeler ça du poisson frais. Et en premier-plan, c'est la petite sœur de Gladys et son grand frère.

Gladys et moi.

Petit concept presque pas quétaine :-)
À la maison, nous avons expérimenté une petite recette, avec les amies à Gladys. C'était simple, nous faisions cuire une guimauve sur le bord du feu (premier feu que je vois depuis que je suis en Malaisie). Lorsqu'elle était assez molle mais pas trop brûlée, nous l'étendions sur un biscuit, puis ajoutions un morceau de chocolat Hersey et un autre biscuit sur le dessus. Ça faisait comme une petite sandwich sucrés. C'était vraiment bon, et surtout amusant à faire! À essayer, et recommandé avec des biscuits Graham.

Lorsque les amies de Gladys sont parties et qu'elle a dû faire ses aurevoirs, je n'ai pas pu m'empêcher de verser quelques larmes. Ça me rappelait lorsque moi-même, j'ai dû dire aurevoir à mes merveilleuses amies. Ça avait été très difficile. Les amies à Gladys n'ont pourtant pas pleuré, certaines avaient l'air plutôt indifférente, comme si elles disaient bye à une amie qu'elles allaient revoir le lundi suivant. Peut-être qu'elles ne réalisaient pas vraiment. En tout cas, ça me faisait penser que j'étais vraiment chanceuse d'avoir les amies que j'aie. Je vous aime beaucoup les copines <3 , et je ne vous oublie pas. 

J'ai dormi là et je suis allée déjeuner avec toute la famille le samedi matin. J'ai savouré toutes les petites bouchées, ne sachant pas quand j'aurai la chance d'en remanger à nouveau. J'ai aussi mangé du hyène et du canard. Ce restaurant est fantastique, tu commandes tout ce que tu veux manger/essayer et ça vient en petites assiettes et petites bouchées. Tu as donc tous ces «échantillons» au milieu de la table et peu goûter à tout. Et tout est excellent! J'adore.

Une partie de la nourriture.
Je vous laisse observer par vous-même.

Bon, c'était maintenant fini. Gladys et sa mère m'ont reconduite chez moi, pour la dernière fois. Lors-qu’est venu le temps de se dire adieu, je suis évidemment fondue en larme. Cette fois-ci c'est vrai, je peux partiellement considérer cela comme des adieux, parce que je n'ai aucune idée si j'aurai la chance de la revoir un jour. Elle fut vraiment une bonne amie, même si ça n'a pas duré longtemps. J'espère de tout cœur qu'elle va apprécier son année au Canada. J'ai trouvé ça difficile de lui dire au-revoir, après seulement un mois d'amitié. Je n'ose pas imaginer comme ça va être éprouvant, en juin prochain, lorsque je devrai dire bye aux gens qui vont avoir forgé mon année, sans savoir quand j'aurai l'occasion de les revoir à nouveau. C'est quelque chose d'horrible, mais ça fait partie de la game, et je n'y échapperai pas. 



Hari keluarga/ Jour de la famille

Samedi, vers 1h, nous sommes parties, la famille (père, mère, petit-frère, grande-sœur, cousin, cousine), vers MelakaC'était pour célébrer la fête de la famille. Je savais simplement qu'on dormirait à l'hôtel et que je devais m'habiller en vêtements de sport. Le trafique n'étant pas de notre côté, nous avons atteint l'hôtel seulement à 4h, alors que ça prend normalement une heure. Finalement, j'ai été épatée par le Resort, c'était vraiment beau!



En arrivant, nous sommes allés rejoindre les familles sur un terrain vague à côté de l'hôtel, où quelques activités étaient organisées. J'ai eu l'occasion de jouer au tir à la corde et d'essayer de courir avec ma cheville gauche attachée à la cheville droite de ma partenaire (ce qui ne s'est pas avéré un succès). 


Après avoir gagné une serviette et un porte-monnaie jaune moutarde, nous sommes allés nous baigner! (Mes cousins, mon frère et moi). Nous n'avons pas pris la peine de nous changer (je n'avais pas apporté de maillot de toute façon) et sommes sauté dans l'eau. Après plus d'une heure de plaisir dans la piscine et s'être lavés, nous avions un souper/gala d'organisé.  

J'ai porté le hijab, juste pour essayer. Comme il ne faisait pas chaud, ce n'était pas du tout désagréable. C'est même assez confortable. Et on n'a pas à se poser de questions sur nos cheveux, ce qui simplifie les choses. J'ai aussi porté des vêtements longs, question de bien compléter mon costume de musulman d'un soir. Ce qui est drôle, c'est que je me faisais beaucoup moins regarder que d'habitude. Je me fondais dans la masse. Si j'avais eu cet accoutument à Rouyn-Noranda, disons que je n'aurais pas passé inaperçue comme ça.



Avec la cousine et la sœur.

C'était un buffet avec plein de nourriture et c'était bon. J'ai vraiment beaucoup mangé. En même temps, il y avait des petits numéros à l'avant - chansons, danses, mini-pièce de théâtre. Et parfois, ils faisaient tirer des prix avec notre numéro de réservation. Nous avons gagné deux serviettes, yeah! 


Le lendemain matin, on a déjeuné (encore délicieux), je me suis baignée un peu sous la pluie, nous avons diné, puis avons repris la route. Nous sommes partis à 1h, et je stressais parce que je voulais arriver à temps pour mon badminton, qui commence à 4h, et comme ça avait pris 3h se rendre la première fois (avec un arrêt pour manger), je perdais un peu espoir. Heureusement, le trafique a été cette fois très coopératif et nous avons atteint la maison pas plus tard qu'à 2h15! J'avais amplement le temps. 



Badminton

Je vais en profiter pour vous donner quelques nouvelles sur le badminton. Dimanche, je suis allée à mon entraînement hebdomadaire. C'était la troisième fois, ayant manqué les deux dernières semaines à cause d'un trip à Melaka (les sites historiques) et d'un camp AFS à Kuala Selangor (les singes). 

C'était vraiment difficile. Deux heures de routines de vitesse, avec 60 volants chaque fois. Je vous dis que les 30 derniers volants paraissent longs. On est trois, et on passe chacun notre tour. Pendant mes courtes pauses, je devais faire une série de 20 avec un poids au dessus de ma tête. Bon, ce n'est pas beaucoup, mais quand t'es déjà mort à cause de la routine, c'est exigent. Et à ne pas oublier qu'il fait minimum 30°C dans le gym.

Le coach m'a invité à venir plus tôt les prochains dimanches, quand je sens que j'ai du temps. Je peux donc arriver à 2 heure et finir à 6 heure. De 2 à 4, je ferais surtout des matchs. C'est seulement des garçons donc le coach dit que je pourrais encore plus m'améliorer. Ensuite, j'aurais mon entraînement de 4 à 6. J'aimerais vraiment pouvoir participer à tout ça, mais je sens que mon corps en serait présentement incapable. Je suis déjà vraiment épuisée après mon entrainement de deux heures. Je dois vraiment me remettre en forme, je vais essayer de courir un peu plus (j'ai seulement couru deux fois depuis que je suis ici :$ ) et de faire des trucs musculaires pour renforcer mes jambes et mes bras. En espérant avoir assez de motivation pour faire tout ça! Je vais y aller graduellement, donc peut-être arriver à 3h dimanche prochain et voir comment mon corps réagi à jouer pendant 3 heures. J'ai aussi posé des questions à savoir si ça pourrait être possible pour moi d'avoir des cours privés. C'est possible et ils sont très flexibles dans leurs horaires, je peux donc choisir un moment, les avertir et un coach se présentera. C'est super! J'aimerais ça jouer les vendredi après-midi, comme mon école finit seulement à 12h15. Je dois seulement vérifier pour me rendre, soit en taxi ou un membre de ma famille qui aille me porter, mais j'en ai parlé avec ma mère d'accueil et ça a l'air très possible. On se croise les doigts!

Petit anecdote, pour les joueurs de badminton. Voici les dires de mon coach alors que je faisais une routine : «You are too straight, you have to be more relax. Western people are all too straight, but then you came here and when you will come back you will be much more better because you would have learned to be more flexible.» Ça ressemblait à ça, désolée s'il y a des erreurs. C'est bien de pouvoir savoir ce que les asiatiques pensent des joueurs de badminton blancs! Soyons plus flexibles les amis.

Donc voilà, je poursuis les démarches pour essayer d'avoir des cours privées et je crois que ça va être possible. Ce samedi, c'est mon tournoi de badminton à l'école et j'ai mon entraînement dimanche, donc ça va être assez pour cette semaine. Je vais essayer de pouvoir commencer des cours privées peut-être la semaine prochaine, en essayant de me remettre en forme entre-temps. Ah et voici une photo du gym de mon club. On ne voit pas très bien mais en gros, il y a neuf terrains, ce sont tous des tapis et le plafond est haut, quoi demander de mieux!




Voilà, je vais maintenant poursuivre mes activités de lâcheté pour bien profiter de mon congé. Bonne journée nationale à la Malaisie!

À la prochaine,

Alice 

vendredi 13 septembre 2013

Faits divers

- Je me fais souvent poser la question : «Do you miss your mom?» Par contre, jamais personne ne m'a demandé si je m'ennuyais de mon père, de mes amis, de ma famille ou bien de mes parents. Comme si la seule personne qui pouvait me manquer était ma mère. Ça me fait toujours drôle, parce qu'il y a tant de choses et de personnes qui me manquent par moments, mais les gens ne semblent ne se soucier seulement de ma figure maternelle.

- Plusieurs filles/femmes m'ont posé des questions sur ce que j'utilisais lorsque j'avais mes règles. Puis, elles se mettent à me poser pleins de questions sur les tampons: Est-ce que ça fait mal? Comment ça marche? Est-ce que c'est difficile?  etc. Pour eux, c'est quelque chose de tellement inconnu et mystérieux, alors que c'est vraiment courant au Québec. C'est toujours drôle de voir leurs expressions et leur incompréhension lorsqu'elles me posent ce genre de questions. ***Désolée pour les garçons***

- La semaine dernière, j'ai appris ce que voulait dire dadah. C'est alors que je me suis rendue compte qu'il y avait des affiches anti-drogues partout dans mon école. Il y a aussi des grandes peintures sur les murs arborant des messages anti-drogues. «École sans drogue», «Ne prenez pas de drogue», «La drogue tue», «Les drogues mènent directement en enfer», etc. On est vraiment envahis. On a aussi fait un projet dans mon cours de civique qui consistait à écrire sur un gros carton plusieurs messages anti-drogues. Ils font vraiment beaucoup de prévention. Selon moi, savoir que se faire prendre à consommer de la drogue ou en avoir en notre possession nous donne directement droit à la peine de mort, je trouve que c'est suffisant pour nous retenir, pas besoin d'avoir une affiche pour nous le rappeler en arrivant à l'école, en marchant dans les corridors, en montant les marches et dans notre classe... Mais bon, c'est simplement intéressant de voir comment les perceptions peuvent être différentes ailleurs.


- Un jour, je marchais dans le village de ma famille paternelle pour me rendre à une maison et j'ai comme eu une étrange sensation en regardant le ciel. Il était d'un beau bleu ciel avec quelques nuages blancs. Bref, il était comme n'importe quel ciel habituel. J'aurais pu être à Rouyn-Noranda que ça aurait été pareil. Pourtant, je me sentais étrange parce que c'était la première fois que j'avais cette sensation en regardant le ciel. C'est alors que je me suis rendue compte que le ciel ici est différent. On dirait qu'il est toujours plus blanc, où il a un je-ne-sais-quoi qui me donne l'impression d'être ailleurs. Par contre, c'est comme si cette journée là, j'avais vu le ciel que je connaissais depuis toujours. Je n'ai pas eu ce feeling une autre fois depuis. Je continue à avoir l'impression que le ciel est différent. Comme une enveloppe qui me rappelle que je suis ailleurs.

mardi 10 septembre 2013

Camp AFS

Bonjour!

Hier (lundi), un peu après l'école, vers 5h, je me suis couchée afin de faire une petite sieste. Lorsque je me suis faite réveiller par mon frère d'accueil un peu trop énervé lorsqu'il regarde un match de soccer, il était 9h. Wow. Je suis habituée à faire des siestes exagérées, mais là... Je crois que j'étais vraiment fatiguée. Les derniers jours avaient été très chargés.

Sports

À tous les mercredis après-midi, nous avons des extra-curriculum activities obligatoires à l'école. Je vais en parler un peu plus une autre fois, mais bref, mercredi passé, c'était du sport. C'était la première fois depuis mon arrivée, ayant subit le ramadan et les examens. Je m'étais remise de ma maladie et a donc pu prendre part aux activités. J'ai joué au volleyball et un peu au badminton pendant deux heures, vraiment plaisant! Bon, je dois porter des pantalons longs et il faisait probablement 35°C dehors, mais j'ai quand même réussi à apprécier. Je crois que mon adaptation à la température malaisienne s'achève.

Normalement, je devrais choisir un sport et pratiquer toujours le même durant ces mercredis après-midi (une fois aux deux semaines). Évidemment, je vais choisir le badminton, mais là, le gym était rempli de tables car les secondaires 5 ont des examens importants ces temps-ci et ça se passe là. Les joueurs de badminton jouaient donc dehors, sans terrain ni filet, au gros soleil... J'ai préféré jouer au volleyball. Mais j'ai quand même échangé quelques volants avec deux garçons de mon école.

La beauté dans tout ça, c'est que mon prof de math chinois, qui est aussi responsable du badminton, m'a officiellement inscrite à un tournoi de badminton inter-écoles, qui se passera à mon école le 21 septembre. Il m'a jumelée avec un garçon, qui est selon les dires un des meilleurs joueurs de l'école, et je performerai donc en mixte et en simple. J'ai hâte! Je ne crois pas que le niveau est super élevé, je pense d'ailleurs être la fille la plus expérimentée de mon école, mais ça reste à voir. Il s'agit en fait d'un petit tournoi entre plusieurs écoles de Putrajaya (la ville où j'étudie).

Vendredi, je suis allée jouer au badminton avec trois joueurs de mon école. J'ai fini l'école à 12h15, comme à tous les vendredis, et je suis retournée à la maison. J'ai juste eu le temps de me cuisiner quelque chose, de voir l'invitation sur facebook, de me préparer et d'y aller. J'étais avec Izlin, une fille aussi en secondaire 4 mais pas dans la même classe que moi, ainsi que deux garçons, un en secondaire 3 et un en secondaire 5 (qui se trouve être mon partenaire de mixte). Nous avons joué de 3h à 5h. C'était bien plaisant! Et en pensant, juste pour vous informer, mon amie joue au badminton avec des pantalons et chandail longs ainsi qu'un voile, étant musulmane. C'est plutôt commun ici. Je m'efforce donc de porter des cuissards arrivant en bas de mes genoux en dessous de mes shorts. Et ça reste poussé, c'est vraiment le moins d'habillement que je peux avoir sans avoir trop l'air brusque et irrespectueuse. Ça reste un compromis pour la Québécoise que je suis, ayant comme logique que quand il fait chaud et quand on fait du sport, on s'habille en court. Mais on s'habitue.

À la fin, nous sommes restés boire et manger quelque chose en attendant notre ride. Comme seulement Izlin peut se débrouiller un peu en anglais, je dois m'efforcer pour parler en malais. Je me rends compte qu'il s'en vient assez bien, je suis capable d'avoir de petites discussions et généralement de me faire comprendre, même si je ne comprends pas toujours en retour. Ça reste simple, mais quand même.

Je suis revenue à la maison vers 6h30 pour me faire dire un peu après que je devais être prête car nous allions chez mamie. Je me suis lavée et nous sommes partis. C'est à une heure de route et nous sommes restés là pendant moins de deux heures, puis sommes revenus. Je me suis donc couchée vers minuit. Le lendemain matin, je devais me rendre à Kuala Lumpur pour mon camp AFS... pas le temps de se reposer!

Rencontre AFS

C'est ainsi qu'à 10h30, samedi matin, j'atteignis la maison de la présidente de mon chapter. Certains étudiants y étaient déjà et d'autres sont arrivés plus tard. Nous étions seulement huit. Il s'agit du KL Chapter, regroupant tous les étudiants vivant à Kuala Lumpur... et moi. Je ne vis pas à Kuala Lumpur. Je vis à environ 40-50 minutes au sud de la capitale, mais je suis tellement seule dans mon coin qu'ils m'ont inclue dans ce chapitre. Par contre, les autres font parfois des petites activités ensembles et je ne suis pas invitée, restant trop loin. Mais bon, je ne peux pas me plaindre car j'aime vraiment l'endroit où je vis, et je suis contente de ne pas habiter la grande ville.

J'ai pu revoir une amie venant de l'Argentine et aussi me faire de nouveaux amis auxquels je n'avait pas vraiment parlé au camp d'arrivée. Nous avons discuté de notre expérience et d'autres sujets plus ou moins en lien. Nous étions supposés aller à un open house à 1h, mais nous n'y sommes finalement allés qu'à 2h30. C'était vraiment long attendre 4h dans une maison à rien faire. Je me demandais quel genre de camp c'était, on semblait simplement assis dans une maison à attendre et sans bénévoles AFS, mais ça s'est replacé plus tard.

Nous sommes finalement allés au open house. Il y avait trois personnes qui accompagnaient notre chapter president et nous. Le open house n'était pas dans une maison comme ceux auxquels je suis habituée, c'était plutôt dans un endroit public décoré un peu comme un mariage sous des chapiteaux. On arrive là, on se sert dans les buffets, on mange puis on s'en va. On paie rien. Je comprends lorsque c'est chez des amis ou de la famille, mais là, ça semblait simplement ouvert à tous... Je ne comprends donc pas vraiment le principe, qui paie toute cette nourriture? En tout cas, c'était bon.

Ensuite, nous sommes embarqués dans les deux voitures et avons fait environ 1h30 de route. Nous allions à Kuala Selangor, une petite ville sur le bord de la mer. nous dormions dans un petit hôtel. Après avoir laissés nos bagages, nous sommes allés en face de l'hotel, sur un terrain vague, et avons joué à quelques petits jeux avec des ballonnes d'eau et des œufs. Un peu plus tard, lorsque le soleil s'était couché, nous sommes allés à un endroit très touristique (je crois que j'ai vu plus de blancs cette journée-là que je n'en avais vu depuis mon arrivée en Malaisie). Nous avons fait un petit tour de bateau (3 places) sur une rivière, afin d'aller observer les lucioles. C'était très paisible. Un homme ramait tout doucement à l'arrière du canot et nous pouvions entendre les bruits de la nature, tout en admirant les centaines de lucioles qui se réunissaient en troupes dans les buissons. Par la suite, nous sommes allés manger dans un restaurant sur le bord de l'eau.

De retour à l'hôtel, nous avons reçu un document sur l'école en Malaisie, avec quelques questions à répondre sur nos attentes et objectifs. Ils nous ont aussi donné une feuille blanche où nous devions écrire les problèmes qu'on a. Heureusement, je n'en ai pas vraiment, simplement quelques trucs que j'aime plus ou moins mais c'est tout-à-fait normal de ne pas être confortable avec tout selon moi, et je ne dois que m'adapter. Certains avaient de vrais problèmes. Les bénévoles en ont rencontrés quelques-uns individuellement. Ça s'est fini vers minuit. Ensuite, alors que les filles se préparaient à aller se coucher, les deux gars ont cogné à notre chambre et nous ont demandé si on voulait aller se promener. Nous y sommes presque toutes allés et je suis retournée me coucher vers 2h. Comme ça fait du bien de se promener dehors la nuit, à une température super agréable, et discuter avec des étudiants en échange. On peut parler de choses auxquels on ne peut pas discuter avec les Malaisiens, leur culture étant trop différente. Ces AFS'ers viennent de l'Italie, des États-Unis, de l'Espagne, de l'Argentine et de l'Allemagne. Ils ont aussi leur culture bien à eux, mais je me sens quand même beaucoup plus similaire à eux. Aussi, les deux garçons pouvaient parler français. Mais on dirait que ça me fait beaucoup trop bizarre de parler en français, surtout avec leurs accents de français européens, donc je favorise l'anglais. Et j'ai l'impression que l'anglais me vient plus naturellement présentement, quand je parle français je me sens pas super confortable... c'est étrange comme sensation.

Des singes, des singes!!!

Dimanche, nous avions de belles activités à l'horaire. Après avoir déjeuné, nous sommes allés dans la petite colline au bout de la rue. Je vous fais un petit résumé en images.
Un joli autobus nous apportant à la colline.

Dans l'autobus avec les autres étudiants.
Vu sur la mer.

La vue. C'était un endroit stratégique pour placer des canons.
 
En haut, il y avait des petits musées.
C'était comme n'importe quel musée, exposant des objets anciens. Armes, outils de cuisine, monnaie, etc.
En sortant du musée, les singes étaient là. C'est maintenant le moment de vous bombarder avec des photos!


Une fille s'essaye...


Avec mon ami.

La vue un peu plus loin.

Une grosse roche où les Japonais coupaient la tête des Malaisiens durant la guerre japonaise.

Jackspot!

Comment être cute.

Juste pour donner une mini idée de la quantité de singes autour de nous. Ce n'est qu'une petite partie. À noter qu'ils étaient libres, nous ne sommes pas dans un enclot ni rien.
Certains ont été plus chanceux... Voici la présidente de mon chapitre.
Après avoir eu beaucoup de plaisir avec les singes, nous sommes montés plus haut dans la colline.

Par le passé, la famille royale vivait dans cette maison. Le truc couvert en jaune, c'est un canon.
Nous avons finalement repris le petit bus pour faire un dernier tour du sentier et redescendre en bas. Le bus nous a ensuite apportés à un mini-zoo. En fait, c'était seulement des poissons et des oiseaux.

Pour toi papa: une sorte d'arbre dont les branches ont tendance à plonger dans le sol et se faire leurs propres racines... Assez fucké.

Nous sommes ensuite allés à la plage. Ce n'était pas comme je m'attendais, m'ayant imaginé les belles plages que j'avais vu en photo, qu'on peut retrouver sur la côte est. C'était plutôt glaiseux et rocheux.


Il y avait des petits «magasins» style vente-trottoir sur le passage. Je me suis acheté une jupe et des pantalons pour la modique somme de 10 Ringgits chacun, soit 3.50$.

Nous sommes finalement retournés à la maison de la présidente, tous très fatigués (bon, c'était notre faute, on s'est couchés tard...) . On avait droit à du McDo pour lunch. Ceux qui me connaissent savent comme je devais être heureuse... J'avais quand même faim donc je me suis forcée et j'ai mangé un cheeseburger. À la maison, nous avons rempli un questionnaire pour voir notre évolution et comment ça va avec notre famille d'accueil et à l'école, puis avons attendu l'arrivée de nos parents. On a dû faire nos adieu à l'espagnol, qui repartait pour son pays aujourd'hui (mardi). Il était ici pour un programme de deux mois seulement. C'est triste, il était super gentil et drôle. Ça m'a rappelé que je devrai aussi faire des adieux un jour. En tout cas, j'ai encore le temps. Mon père et mon cousin d'accueil sont arrivés un peu avant 6h et on est allés manger dans le centre d'achat des tours Petronas (rappelez-vous, les deux tours jumelles). Je suis donc revenue à la maison vers 8h, a défait mes bagages, me suis lavée, a fait le tour de facebook et puis dodo.



Voilà, c'est encore une fois le temps de me coucher. J'aime dormir.

Aurevoir et à la prochaine!

Alice

mardi 3 septembre 2013

Tradition chinoise, mariage (partie 2) et Melaka

Hello!

Je vous écris présentement en fin de maladie, vous savez le genre de truc qu'on attrape quand on est pas dans notre pays... Je vous épargne les détails. Heureusement, j'avais plein de médication avec moi, ma maman chérie m'ayant bien préparée, et j'ai donc gober des pilules en masse. Ce matin, je croyais que j'étais correcte donc je suis allée à l'école mais je suis revenue à la maison vers 11h car je ne pouvais finir la journée. J'ai ensuite dormi jusqu'à 16h, quoi de plus agréable qu'une bonne sieste de cinq heures! Je sens que je commence à feeler mieux, donc me voilà assez en forme pour écrire un article.

Nourrissons les fantômes

Premièrement, ce mercredi, je suis sortie avec mon amie Gladys après l'école. On a mangé avec sa mère, puis sommes allées au cinéma et au Starbuck avec une amie à elle. Le film était en anglais avec des sous-titres malais et mandarins. À un moment donné, je me suis mise à comprendre beaucoup trop clairement ce qu'un personnage disait... je me suis finalement rendu compte qu'il parlait en français, ça m'a fait drôle.

Durant les déplacements en voiture, Gladys m'a fait observer plus attentivement les bords des routes. On y trouvait, à plusieurs endroits, des chandelles plantées dans le sol et de la nourriture aux pieds de celles-ci. Il peut aussi y avoir de l'encens. Mon amie m'a expliqué que selon certaines traditions chinoises, durant le mois d'août (juillet pour le calendrier chinois), les fantômes sortent du sol et errent dans les rues, affamés. Certaines personnes leur donnent donc à manger de cette manière. Mais les fantômes ne mangent pas vraiment la nourriture, ils ne font qu'en savourer le goût... Ainsi, une orange restera intacte. Plus tard, certains retournent prendre leur nourriture et la mange. Ils disent que ça ne goûte plus rien, car l'esprit en a aspiré toute la saveur. Donc, l'orange n'aura plus aucun goût. À la fin du mois, les fantômes retournent dans leurs tombeaux. Ces fantômes sont ceux qui n'ont pas de famille et personne qui prit pour eux.

Je trouve cette tradition assez curieuse. Gladys ne la pratique pas, mais croit au fait que les fantômes sont affamés. Le bouddhisme est vraiment compliqué. Ils croient en la réincarnation, ils croient au paradis et ils croient aux fantômes, tout ça en même temps... Ils parlent aussi beaucoup du karma.

Mariage: en supplémentaire et en coulisse

Vendredi, nous sommes retournés encore une fois au kampung. Nous sommes partis le matin, je n'ai donc pas pu aller à l'école et j'ai manqué la célébration du jour de l'indépendance. Sur la route, j'ai pu croiser plusieurs écoles, brandissant fièrement une quantité impressionnante de drapeaux malaisiens.

Arrivée chez mes grands-parents d'accueil, où se déroulait le mariage, je me suis tout de suite mise à la tâche. J'ai aidé deux tantes à faire de petites portions d'un dessert. C'est un mélange de riz et de noix de coco, sucré. On mettait une part dans un plastique, le fermait et faisait une boucle avec un ruban. J'ai demandé à une des deux qui elle était, puisque c'était la première fois que je la voyais, et elle m'a dit qu'elle était la mariée. J'étais gênée de ne pas l'avoir reconnue, mais sans maquillage et avec des vêtements relax, ça change.

Ensuite, pleins de femmes âgées sont arrivées. J'ai aidé à placer des œufs cuits dans leur fleur décorative. J'ai aussi aidé à assembler des petits cadeaux pour les invités. Petit gâteau sec, sac de chips et dodol (espèce de pouding) pour tous. Je n'ai jamais vu autant de cadeau au même endroit. Il y en avait des montagnes. Nous les avons ensuite tous transportés au même endroit. Avec la chaleur qu'il faisait, c'était tout un sport. Le soir, j'ai aussi aidé à confectionner des pancartes pour diriger les gens. La maison est vraiment perdue au fond d'un village, donc les indications étaient utiles.

On essaie de converser en malais...

Les femmes à la tâche.

Résultat final: les cadeaux et les œufs.
les pancartes.
Le vendredi soir, les gens se sont amusés avec un karaoké. Mon père d'accueil chante vraiment bien. Ça me rappelait mes Noël avec ma famille maternelle, qui se finissaient toujours avec des chants tout ensembles. 


Le samedi matin, je suis retournée dans cette pièce, où il y avait encore une fois plusieurs femmes. Cette fois-ci, elles étaient en rond et pratiquaient des chants religieux. C'était en arabe et tout droit sorti du Coran. Je les observais attentivement, et c'est fou comme elles avaient l'air paisibles. C'est comme si pendant qu'elles chantaient, il n'y avait plus aucun problème et tout était si pur. Je ne sais pas trop comment expliquer...

J'ai aussi aidé à la décoration de petits gâteaux un peu plus tard. Pendant ce temps, des gens cuisinaient à l'extérieur. Ils devaient fournir pour une quantité éléphantesque de gens. Les familles sont tellement élargies dans les mariages. Par exemple, la famille du côté de ma mère d'accueil était aussi présente au mariage, même si c'était en fait le mariage du frère de mon père d'accueil. Lorsque mes parents d'accueil se sont mariés, c'est comme si les deux familles sont maintenant unies et doivent s'inviter dans des mariages. Avec 6 frères et sœurs et plusieurs d'entre eux de mariés, ça en fait du monde en tipère. 

L'endroit où les gens cuisinent les grandes quantités. Des immenses chaudrons.
Puis, le samedi après-midi, c'était le mariage. Comme le côté méthodique avait déjà été fait la semaine d'avant, il ne s'est pas passé grand chose. Ça se résume à prendre des photos et à manger, avec des gens payés pour chanter et faire de la musique en arrière-plan. 

Je vais finir avec quelques photos du paysage au village. Des montagnes et des palmiers, je trouve ça très beau.




Voici une petite compagnie de biscuits faits à la main, en face de la maison, qui appartient à la famille depuis trois générations.
 

Melaka

Dimanche, nous avons passé un bout de journée à Melaka. C'est une ville touristique sur le chemin vers la maison. La ville est réputée pour ces sites historiques. C'était bien plaisant, outre le fait que ça prend entre 2 et 4 heures entrer et sortir de la ville à cause du trafique... Voici quelques photos:

On commence le tout par du «Pizza Hut»... MIAM. J'ai compensé mon manque de fromage du dernier mois.
Vue sur la mer.
Avec Adam et un arbre.
Restants de la colonisation portugaise.
Sœur, frère, cousine, moi, cousin et copain de la cousine.



Presque pas touristes.
On fait un petit tour de beca pour revenir à la voiture!

Bon, je vous laisse.

Viszlát!

Alice