jeudi 6 mars 2014

Touriste à Perak


Bonjour à tous! 

Oui, je procrastine toujours autant quand vient le temps d'écrire dans mon blog. Je vais donc essayer de me motiver et poursuivre où j'en étais... La dernière fois, je vous avais parlé du nouvel an chinois et des différentes coutumes entourant cette célébration. J'avais coupé ça sec à la fin car j'avais de la difficulté avec la mise en page et j'étais tannée.

Durant le nouvel an chinois célébré avec la famille de mon amie Gladys, je n'ai pas seulement eu l'occasion d'en découvrir sur la culture chinoise, mais aussi de faire un peu de tourisme dans l'état situé au nord du mien, Perak. La famille a été super gentille et m'a montré un peu le coin. Les faits énumérés dans cet article datent du tout début du mois de février.

Temples

L'état de Perak étant composé d'une importante population chinoise et indienne, la présence de l'hindouisme et du bouddhisme est donc très visible. De plus, étant une région rocheuse ayant été grugée par les eaux par le passé, de nombreuses caves naturelles se sont formées dans les rochers. Souvent, ces trous deviennent le lieu d'accueil parfait pour construire des temples. Durant mon séjour dans la ville de Ipoh, capitale de l'état de Perak, j'ai eu la chance de visiter différents temples et grottes. 

Premièrement, les parents ainsi que la petite sœur de la famille m'ont apportée visiter un temple bouddhiste construit à l'intérieur d'une grotte à deux entrées. En d'autres mots, c'est un gros tunnel naturel nous permettant de traverser de part et d'autre d'un rocher.

Entrée. Des lumières rouges ont été installées spécialement pour le nouvel an.

À l'intérieur, avec Aunty Jenny et Champion.

Vue à l'intérieur, du haut d'une plateforme.

Moi faisant un vœux. On doit lancer la monnaie dans le pot au milieu... j'ai réussi après 3 essais.

Au bout du tunnel, la grotte s'ouvre sur la splendide vue d'un Parc!

Vue de la deuxième entrée, du haut d'une plate-forme.

Avec Champion, devant une représentation bouddhiste.

Une fontaine pleine de poissons!

Par la suite, la famille m'a apportée visiter un autre temple bouddhiste. Celui-ci n'était pas dans une grotte, mais il valait tout de même le détour. L'ambiance y était très calme et nous étions les seuls visiteurs. Il y avait une petite musique douce et une odeur agréable et paisible. 

Magnifiques statues à gauche dans la grande pièce.

Le père prend un peu de temps pour prier.

Un autre jour, la famille m'a apportée visiter un autre temple chinois, nommé Ling Sen Tong. Cette fois-ci, nous avions aussi la compagnie de Margarita, une étudiant AFS de l'Italie qui était justement accueillie chez de la parenté pour le nouvel an chinois. Le grand-frère, Gary, avait aussi suivi. Ce temple était aussi basé sur le seuil d'une cave, mais celle-ci beaucoup plus petite et moins impressionnante. Par contre, les nombreuses statues colorées compensaient amplement.

La porte d'entrée.

Une partie du temple, remplie de tourbillons d'encens.

Avec Gary.

Avec Margarita et Champion.

Avec Margarita.

Un dragon garde les lieux!

Lieu de prière, à l'intérieur de la grotte.

Statue de singe.

Petite balade en hauteur

Champion, moi, Joanne (cousine de Champion) et Margarita.
Le dimanche soir, nous avons eu un souper barbecue chez la famille d'accueil temporaire de Margarita, qui faisait partie de la famille proche de la famille Leng, celle qui m'accueillait. Au menu, nous avions des bonnes saucisses, du steak, du poulet, une délicieuse salade, des pâtes au pesto, du spaghetti et du pain baguette. Bref, c'était le paradis! C'est exactement le genre de nourriture que je pourrais manger au Québec, et ça me manquait. Tout était délicieux, et j'ai du arrêter de compter le nombre de fois je me suis resservie. Ça faisait aussi du bien de passer du temps dehors, avec la température confortable du soir, car ce n'est pas quelque chose de très populaire par ici. Chez ma famille d'accueil, nous n'avons pas de cours, seulement une stationnement pour les voitures. J'ai donc apprécié la portion de gazon que nous offrait cette magnifique maison! Ce fut très agréable. Après ce merveilleux repas, nous avons repris la route vers l'est, et Margarita nous a suivi car elle retournerait chez elle avec nous à la fin. 

Notre prochaine destination fut Cameroun Highlands, de hautes terres reconnues pour ces nombreuses fermes. AFS avait organisé un voyage en ces lieux en novembre dernier lorsque plusieurs étudiants étaient de passage dans le coin pour le Deepavali. Nous devions payer 225 ringgits pour y aller si je me souviens bien, et j'avais décidé de passer mon tour. C'était une très bonne décision au bout du compte, puisque j'ai eu l'occasion d'y aller gratuitement au final!

Orang asli, ou aborigènes, vendant des objets sur le bord de la route.
Lorsque nous avons pris la route vers cette destination, je me sentais comme lorsque je revenais en Abitibi après un séjour près de la métropole, et je me suis sentie un peu nostalgique. Il y avait beaucoup de ressemblances. Premièrement, la route était longue, parsemée de courbes, et sans signe de population pendant un long moment. Ensuite, nous croisions quelques fois des aborigènes qui vendaient leurs confections sur le bord de la route. Ce passage est la maison de plusieurs villages de premières nations, un peu comme le Parc de la Vérendrye l'est pour plusieurs réserves Autochtones. Ensuite, plus nous nous approchions de Cameroun Highlands, plus la température baissait. C'est exactement comme lorsque je reviens d'un tournoi et que je constate qu'il n'y a presque plus de neige à Montréal alors que nous avons encore 3 pieds en Abitibi! Finalement, notre ville de destination, Cameroun Highlands, est une petite ville d'un peu moins de 40 000 habitants... de quoi me rappeler mon bon vieux Rouyn-Noranda.

Nous sommes arrivés aux alentours de 11h le soir. Je portais encore des shorts, et même si j'avais un coton ouaté, je ressentais le froid à l'extérieur. C'est spécial, car la température est complètement différente du reste de la Malaisie. Étant basé en altitude, Cameroun Highlands possède un climat assez frisquet le soir (~17°C). Ce fut donc surprenant pour mon corps, qui s'est habitué à une température d'environ 33°C le jour et environ 26°C le soir. Le plus froid qu'il est habitué est 18°C dans l'air climatisée la nuit, mais renfermé dans une grosse couverte épaisse. Bref, je ne me sentais plus du tout en Malaisie! 

Le lendemain, lundi 3 février, a été passé à visiter diverses fermes et plantations. Je crois que c'est plus une attraction locale, car les Malaisiens des grandes villes ne connaissent pas vraiment les fermes, possédant un climat trop chaud. Par contre, pour des gens de l'extérieur, venant de l'Italie et du Canada, des plantations de raisins, de tomates ou de laitue n'est pas des plus impressionnant... En fait, Cameroun Highlands est principalement reconnu pour ces champs de fraises. Nous n'y sommes pas allés, mais supposément que ce n'est pas si gros et ça aurait probablement été rien de très palpitant pour moi, ayant déjà cueilli des fraises à plusieurs reprises au Québec. Mais c'est rigolo de voir toutes les sculptures de fraises géantes à l'entrée de la ville, les toutous de fraises, portes-clés ou tout autres gugusses touristiques de fraises qu'ils vendent, et les gens semblant tellement excités à l'idée de voir des champs de fraises.

C'était plutôt épuisant comme journée, à marcher ici et là entre les plantations et dans les montagnes, mais nous avons eu droit à plusieurs beaux points de vue. Les parents m'ont aussi offert plusieurs cadeaux de l'endroit: du miel, des légumes, des raisins, d'autres légumes... Après l'endroit plus touristique, ayant une connaissance possédant une ferme privée, nous avons eu la chance de visiter l'endroit, qui n'est pas ouvert au public, et de cueillir nos propres légumes, qu'il nous a offert gratuitement. À notre retour, la voiture était pleine!

Les plantations de thé et ses touristes.

Photo prise d'un point de vue en hauteur.

Quelques abeilles.

Nous cueillons des raisins et prenons des photos.

L'homme à droite est le propriétaire de la ferme privée. Le truck nous y transportera.

Aunty Jenny, Champion et une cousine, Wing, qui choisissent des légumes.

Un peu plus haut dans la ferme.

Habitations pour les fermiers.

Notre groupe, avant de repartir.

Après cette longue journée, nous avons repris la route vers la maison. Je fus de retour aux alentours de minuit, juste à temps pour retourner à l'école le lendemain, après ce congé du nouvel an chinois. J'ai aimé en découvrir plus sur la culture chinoise, passer du temps avec la famille de Gladys ainsi que faire un peu de tourisme ici et là!

Je vais faire de mon mieux pour rattraper mon retard sur mon blog dans les prochains jours. J'aimerais encore vous raconter le Pesta Ponggal, festival indien ainsi que mon voyage à Kelantan. Je serais aussi due pour mon 8e bilan bientôt... Eh oui, déjà.


À bientôt!

Alice

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