dimanche 10 novembre 2013

Joyeux Deepavali!

Bonjour à tous!

La fin de semaine dernière, alors qu'une bonne partie de la population québécoise s'occupait à célébrer Halloween dans le froid de l'automne, j'ai eu la chance de vivre une expérience extraordinaire dans une famille hindoue afin d'y célébrer le Deepavali (aussi nommé Diwali), qu'on peut traduire comme étant le festival des lumières et qui se trouve à être la fête la plus importante de l'année pour les hindous. (Petit rappel: la Malaisie est composée à environ 10% d'Indiens)

La présidente de mon chapitre nous a transmis l'invitation, venant du Perak Chapter, la région juste au nord de la mienne, lundi. Message bref et imprécis nous disant de venir chez elle en train le soir même où le lendemain afin d'aller vivre avec une famille Hindoue pour le Deepavali à Perak, mais que c'était optionnel. J'étais en pleine semaine d'examens, tout n'était pas claire, nous n'avions aucune idée combien de jours nous serions là, et qu'est-ce qui allait s'y passer... Bref, digne de la Malaisie, toujours mal-organisée. Il faut savoir se laisser aller et ne pas trop poser de questions! 

C'est ainsi que jeudi le 31 octobre, accompagnée d'une collègue AFSer venant de l'Argentine, j'ai pris le train qui nous a menées à Ipoh, la capitale de cette région. Arrivées à destination, surprise! Aucun volontaire ou représentant AFS nous attendait. On appelle le président AFS de cette région, il nous dit qu'il est à 20 km d'ici et qu'il s'en vient. Ça a pris une heure. Bon, ce n'est pas grave, il a fini par arriver puis nous a apportées quelque part se prendre à boire pendant qu'il faisait des appels afin de nous confirmer une famille d'accueil (assez improviste). Il nous a finalement envoyées prendre un bus qui nous a menées à une ville voisine (1h30 de route dans les belles montagnes), nommée Taiping.

Nous avons rencontré notre mère d'accueil temporaire, qu'on appelait sister comme elle est seulement âgée de 27 ans, et que c'est relativement  irrespectueux de nommer des personnes plus âgées par leur prénom. Nous lui avons demandé quelle était la signification du Deepavali, quelle était en fait cette fête. Je vous partage le récit, mais comme ça semble être du bouche à oreille, je ne suis pas sûre qu'une recherche internet nous donnerait le même résultat:
Selon une légende ou un mythe hindou, il fut un temps, quelque part, où un roi possédait un Royaume. Ce roi torturait ces citoyens et ne les traitaient pas bien. Il leur empêchait strictement d'avoir de la lumière (allumer des chandelles j'imagine) et les maisons se retrouvaient toutes dans le noir. Après un certain temps, le Dieu de la destruction est descendu sur terre pour éliminer ce mauvais roi. Le roi, avant de mourir, a ordonné aux citoyens de célébrer en son honneur. C'est ainsi que les gens célèbrent maintenant la destruction du roi, ou plutôt le retour de la lumière.

Maison de notre famille temporaire.
D'où le nom de festival des lumières. Pour l'occasion, les adeptes de la religion hindoue vont décorer leur maison avec des lumières extérieurs. Ça me rappelait Noël. Ils vont aussi s'amuser avec toutes sortes de feux d'artifices et d'explosifs.

Le premier soir a été tranquille. Prema, la mère de famille, nous a envoyées manger chez une amie et collègue de travail à elle qui accueillait aussi des étudiants pour le Deepavali. Nous avons donc rencontré une Japonaise ayant entamé son programme en janvier ainsi qu'une Américaine de notre cohorte.

Valentina et moi,en Punjabi  





Le lendemain, nous avons essayé pour le première fois un vêtement traditionnel indien. Ils le nomment, par ici, le Punjabi, mais Punjabi est en fait le nom donné aux habitants de la région du Punjab, en Inde. J'en déduit donc que ce vêtement est originaire de cette région. C'est un espèce un long chandail, ou robe courte, à vous de voir, avec des pantalons en tissu mince, généralement serrés au niveau des chevilles et devenant de plus en plus lousses en montant. Souvent, les femmes vont aussi porter un bout de tissu plié de façon à ressembler à un foulard. Il y a plusieurs manières de le porter, on peut le laisser pendre sur notre épaule (en utilisant un épingle pour que ça tienne bien entendu) comme mon amie le porte sur la photo ou le mettre sur nos deux épaules par en avant et laisser pendre par en arrière par exemple.Les vêtements sont toujours très colorés.

Donc, avec notre vêtement traditionnel et notre point sur le front, nous avons suivi la famille à un open house. Mais ce n'était pas dans une maison, c'était dans un local quelconque, ouvert au public. C'est à ce moment qu'on a pu constaté à quoi ressemblait la nourriture que les Indiens mangent en Malaisie. C'est très similaire aux Malais, le riz étant prédominant. Par contre, dans les buffets malais, tu vas avoir plusieurs plats de viande cuisinée de diverses façons et, si tu es chanceux, peut-être une assiette de légumes. Dans ce buffet indien, nous avions, si je me souviens bien, 2 plats de viande, 3 ou 4 de divers mélanges de légumes et un plat d’œufs bouillis. Bref, les Indiens aiment manger des légumes et en mangent quotidiennement alors que les Malais n'aiment généralement pas vraiment ça et considèrent la portion de légume comme optionnelle. Donc vous comprendrez que je me sentais plus à ma place dans ce buffet, moi qui n'est pas une super grande adepte de viande. À part de ça, sur le chemin du retour, Valentina en a profité pour demander à Prema que signifiait le fameux point sur le front. Elle nous a expliqué que le point rouge est pour les femmes mariées et le point noir est plutôt pour les enfants et adolescentes. Le point rouge peut aussi être portée par une femme mature, même si elle n'est pas encore mariée.

Un peu plus tard, de retour à la maison, nous avons rencontré Malvina, une Française ayant fait son échange en Malaisie de janvier 2012 à janvier 2013 et qui avait, l'année dernière, passé le Deepavali avec la même famille que nous. Elle était de retour pour un petit séjour de 2 semaines et en a profité pour retourner célébrer le Deepavali avec cette famille, à laquelle elle a conservé de bons liens. Mais elle n'était pas seule. Elle était accompagnée par son petit copain, un beau jeune homme indien qu'elle avait justement rencontré ici même l'année dernière! Elle venait donc tout juste de faire ses retrouvailles avec son amoureux, après 10 mois passés en France.

La vie rustique

Comme le veut la tradition, les familles visitent la génération précédente pour célébrer des grandes fêtes comme le Deepavali ou l'Aïd-el-Fitr (Petit rappel: fête marquant la fin du mois de jeûne chez les musulmans). Nous nous sommes donc rendus, avec la famille, au village des parents de Jeeva, le père de la petite famille (ou grosse, ils ont 4 enfants quand même).

Après avoir roulé un peu dans des rues étroites de campagne et avoir ralenti pour essayer de se faufiler dans un troupeau de vaches qui se promenaient paisiblement sur notre chemin, nous avons atteint ledit village. C'est vraiment tout petit, il y a 3 petites rues de maisons et c'est tout. C'est aussi très, très pauvre. Étonnamment, le village possède tout de même une petite école et un temple modeste. Sur la plus longue rue, toutes les maisons appartiennent à des gens de la même famille, proche ou plus ou moins éloignée. Tout le monde se connait dans le village et les gens sont tous très chaleureux et accueillant. Je vous présente quelques photos de l'environnement:



Une maison que je trouvais photogénique.

La petite école.

La maison où on dormait, soit chez les parents de Jeeva, notre père d'accueil temporaire.

L'endroit où on se lavait.

La cuisine.

La cuisine.

Un repas qui s'entame.



Vous pouvez constater par vous même que certaines maisons sont en très piètre état, celle qui nous hébergeait ne faisant pas exception. Mais sincèrement, j'ai adoré passer du temps là. C'est magique l'ambiance qu'il y avait dehors, c'était très animé car il y avait toujours des gens à l'extérieur, qui se promenaient en moto, en bicyclette ou des groupes de gens qui jasaient devant une maison. Aussi, c'est beau de voir comment les animaux peuvent côtoyer amicalement les humains. Les coqs nous réveillaient le matin avec leurs chants, les chiens se choisissaient une maison et s'installait à l'avant pour dormir le soir, un oie (ou autre gros oiseau, je ne suis pas certaine du nom) se promenait les ailes écartées à la recherche d'une femelle, les chèvres broutaient sur le bord du chemin, une troupe de singe nous regardait passer en moto pour aller à la ville, et sans oublier le troupeau de vaches qui nous a si bien accueilli à notre arrivé. Et aussi, j'ai aimé constater comme les gens étaient souriants et semblaient profiter de la vie. Ça n'avait pas d'importance qu'ils soient riches ou bien très pauvres, ils passaient du bon temps en famille et étaient heureux.


Les prières

Les quelques journées approchant et suivant le Deepavali, les hindous prient pour les personnes défuntes. La journée officielle, ou disons la plus importante, pour prier, est la veille du Deepavali. Cette année, ce jour tombait donc sur le vendredi 1er novembre, le Deepavali étant le second du mois.

Durant cette période, les gens aménagent leur coin prière en l'honneur des personnes qui ont quitté ce monde. Ils vont installer une photo de chacun de leur proche ayant décédé et vont généralement l'orner d'un collier de fleurs. Ils vont ensuite installer de la nourriture à l'avant et il peut aussi arriver qu'ils installent de nouveaux vêtements. Lorsqu'ils cuisinent la nourriture, si c'est le cas, ils n'ont pas le droit de goûter avant de l'installer. Le but de tout ceci, c'est de recevoir la bénédiction des défuntes personnes par la nourriture, de les «nourrir» et de leur donner des nouveaux vêtements, qu'ils pourront porter dans le monde où ils se trouvent. Plus tard, après avoir effectué les prières, ils vont manger la nourriture bénie, parce qu'évidemment celle-ci n'a pas disparue. J'imagine que des personnes vont porter les vêtements plus tard également. 

Pour les prières, les hindous utilisent beaucoup le feu. Dans une assiette de métal, ils font brûler du camphre, petits carrés blancs inflammables et qui dégagent une certaine odeur lorsqu'on les brûle. Ils utilisent ceci car ça prend facilement en flamme et conserve la flamme jusqu'à temps qu'il soit totalement fondu. Ils font aussi brûler une autre substance que je n'ai su identifier sur un autre objet en médaille aillant une forme similaire à un mono-chandelier. Lorsque les gens prient, ils vont généralement se mettre à genoux en avant du montage, puis rajouter des carrés de camphre, si nécessaire, dans le petit feu déjà en marche sur l'assiette. Ils vont également approcher leurs mains du semblant de chandelier et puis déplacer de la boucane vers leur visage. Ensuite, ils vont prendre l'assiette de métal avec les camphres et faire des mouvements circulaires au dessus du montage. Après ceci, certains vont tremper leurs doigts dans un bol d'eau de noix de coco - l'eau la plus pure au monde - qui a été fraîchement retirée du fruit, et vont asperger légèrement le plancher ou la nourriture avec le liquide. Par la suite, ils placent un doigt dans de la poudre blanche se trouvant également dans l'assiette, et se font une marque sur le front. Chacun a son petit rituel bien à lui. Par exemple, certains se mettent de la poudre blanche autour du cou également, ou bien s’éclaboussent un peu d'eau de coco sur la tête, ou bien se touchent le front puis le cœur avec le bout des doigts avant d'installer la marque sur le front, ou bien préfèrent prier debout, etc. La manière de prier varie selon chaque personne et semble assez personnel, il n'y a pas de marche claire à suivre, les gens y vont comme ils le sentent.


Une femme qui installe de la nourriture.

Le montage.
Mon amie qui prie.

Moi qui prie, aidée par Nisha, une jeune fille vraiment gentille.


Les feux d'artifices

Nisha, Valentina et moi.
Nous avions entendu quelques booms dans la journée, mais le gros se passe évidemment dans la soirée. Le vendredi soir, nous sommes sortis dehors pour assister et participer à ces célébrations. Les petits comme les grands s'amusent avec toutes sortes d'artifices. C'était parfois très dangereux mais ça n'avait l'air d'effrayer personne.

Comme artifices, ce n'est pas le choix qui manque. Il y a les bâtons de métal, que quand tu allumes ça ressemble à une étoile ou une cellule nerveuse de feu. Il y a les petits pétards que quand tu lances par terre ils éclatent en faisant un petit bruit sec. Il y a les bâtons que tu allumes et qui lancent des petits boules de feu. Il y a les petites bombes que tu allumes, lances et essaies de te synchroniser pour que ça éclate durant l'envol. Il y a mon préféré: le petit cylindre que tu allumes, lances par terre, puis qui se met à tourner super vite en changeant de couleur, ce qui donne l'effet d'une boule de lumière, puis qui finit par éclater. Il y a aussi les longues rangées de pétards, que les garçons s'amusent à accrocher à l'arrière de leur moto et à rouler pendant que ça éclate. Vraiment désagréable, ça fait du bruit continu pendant 1 à 2 minutes et il n'y a rien de beau à voir. Il y a également les feux d'artifices traditionnels comme on connait tous, qui éclatent dans le ciel avec de multiples couleurs. Et j'en passe.

C'était bien le fun au début, mais ça a duré environ 3 heures. Je vous dit qu'on se tanne... Par contre, les jeunes là-bas ne semblent ne jamais se lasser, ça n'arrête pas. Je serais curieuse de savoir combien les gens investissent dans tous ces feux d'artifices. Ça a continué aussi le samedi dans la journée, le samedi soir et quelques journées par la suite, mais les quantités allant en diminuant.

Outre les feux d'artifices, durant les soirées, il y a certaines personnes qui fêtent en buvant de l'alcool. En fait, ce sont seulement les hommes célibataires qui boivent. C'est mal vu pour une femme de consommer de l'alcool, et les hommes mariés restent généralement sages. Ils boivent surtout du fort et de la bière. Et à tous les soirs, les gens veillaient jusqu'à 1-2-3 heure du matin. Ils mettaient de la musique et il peut arriver que certaines personnes dansent également. Bref, l'ambiance est vraiment à la fête!


Nasi, nasi, nasi!

Nasi veut dire riz.

Le samedi matin, lorsque j'ai regardé dehors, j'ai retrouvé Jeeva, notre père d'accueil temporaire, en train de créer un chef d'oeuvre. Les gens aiment bien, durant le Deepavali, concevoir de splendides et colorés dessins sur le sol. La technique utilisée? Le grain de riz. Ils utilisent du riz non cuit, auquel du colorant a été ajouté pour donner de la couleur. On constate encore une fois comme le riz est omniprésent en Asie. Le résultat était vraiment jolie, même si ça n'a pas tenu longtemps, piétiné par les gens et ravagé sous la pluie.




Notre vendredi, samedi et dimanche ont été en grande partie passés à manger et boire. Nous sommes allées dans je-ne-sais-pas-combien de maisons différentes, que ce soit en suivant quelqu'un ou bien en se faisant inviter à rentrer par les gens alors qu'on marchait dehors. Les Malaisiens ont vraiment comme coutume d'accueillir les gens. Dans chacune des maisons, nous nous faisions offrir à boire. Même si on n'aimait pas le breuvage ou n'avait pas du tout soif, on devait accepter le verre et au moins en boire un peu, car il paraît vraiment rude de refuser à boire. Aussi, dans plusieurs maisons, on se faisaient offrir un repas. Normalement du riz avec du poulet et/ou de la chèvre et un mélange de légumes. Il arrivait par contre parfois d'avoir une petite variante, comme une espèce de pâte ressemblant à une crêpe et faite à base de farine de riz, ou un dessert sucré fait avec du riz. Bref, du riz, vous y conviendrez. Lorsque nous ne nous faisions pas offrir de gros repas, il y avait, à la place, pleins de biscuits et de craquelins de toutes sortes installés sur une table basse en avant de nous. Comment résister?

C'est ainsi que samedi, nous avons mangé du riz 6 fois, bu au moins une vingtaine de breuvages et manger une dizaine de collations. C'est pas mêlant, j'avais l'impression que les gens m'utilisaient dans une expérience scientifique qui aurait eu comme but: «Déterminer la capacité maximale de nourriture physiquement possible d'ingérer en 24 heures avant d'exploser.» Et je ne pouvais fuir, une fois où je me sentais vraiment trop pleine et que j'ai décidé d'aller prendre une marche pour digérer, j'ai fini assise dans une maison en train de boire un café (j'ai quand même réussi à épargner la nourriture, heureusement).

Dans certaines maisons, nous avons reçu de l'argent dans des petites enveloppes inscrites «Happy Deepavali». Les montants allant de 5 à 10 Ringgits, soit entre 1,50 et 3,50 dollars canadiens environ. Donner des sous dans de petites enveloppes vertes était à l'origine une tradition chinoise, mais qui a été reprise par les malais pour le Hari Raya et par les indiens pour le Deepavali. Mais c'était vraiment touchant de constater comme les gens sont généreux. Ils ont beau être vraiment très pauvres, vivre dans une maison de bois avec du plancher de ciment, ne pas avoir de vrai douche et de vrai toilette, ils trouvent quand même le moyen de sélectionner quelques sous à donner en cadeaux, et d'offrir de la nourriture aux gens. Et ils vont t'accueillir, super souriant. Ils ne sont pas gênés d'ouvrir leurs portes aux gens, même si leur état de vie n'est pas très enviable. Ils le font de bon cœur, et ça, c'est plus important que n'importe quel plancher de bois franc, mur de brique ou télévision 60 pouces.


Temple

Le samedi matin, comme c'était le jour officiel du Deepavali, les gens se sont tous rendus au temple. Pour l'occasion, Valentina et moi avons essayé le sari, un autre vêtement traditionnel. Il s'agit d'une large bande de tissu d'environ 1,20 m de large sur 5 à 6 m de long, portée sur un jupon et un corsage serré laissant le ventre nu, et qui peut être installée selon plusieurs techniques différentes autour du corps. C'est vraiment compliqué et long à installer, et ce n'est pas super confortable. Habituellement, le sari est porté uniquement par les femmes mariées, ou du moins d'un âge assez avancé. Nous avons emprunté le vêtement et deux femmes nous l'ont installé, nous ont maquillées, coiffées et ornées de bijoux. Valentina était ravissante. De mon côté, j'étais un peu déçue, la fille avait vraiment abusé sur le maquillage, ce qui n'était pas du tout charmant, et la coiffure ne mettait vraiment pas mes cheveux à leur avantage. Mais je ne peux pas vraiment lui en vouloir, étant donné qu'elles ont pris beaucoup de temps pour nous arranger et que c'était super gentil de leur part.

Au temple, certaines personnes apportaient une assiette avec des fruits et de l'encens. Avant d'entrer dans le temple, nous devons retirer nos sandales et se laver les pieds en utilisant les robinets installés à cet effet. On doit aussi se déposer un petit peu d'eau sur le dessus de la tête. Généralement, lorsqu'un groupe de personnes arrive, ils vont avoir une assiette de fruits et faire le tour des sculptures de dieux à l'extérieur du temple avant d'entrer. Aussi, les femmes qui sont dans leur période ne sont pas autorisées à entrer dans le temple.

Au temple, il ne s'est pas passé grand chose. Certaines personnes allaient prier dans la petite pièce à cet effet, où une personne à la fois peut y rentrer seulement. Ils ont aussi distribué la poudre humide orange et rouge. On doit se faire une marque en orange sur le front et une plus petite marque rouge sur cette dernière. À un autre moment, ils ont également distribué la poudre blanche. Une autre marque sur le front. On pouvait aussi voir certaines personnes prier plus publiquement, à l'extérieur du petit cubicule. Nous nous sommes contenté de regarder, de s'asseoir et de prendre quelques photos.


Le temple.

Nous faisons le tour de la statue avec l'assiette de fruits.

Des statues à l'extérieur. Des dieux.
À l'intérieur du temple.
Le petit cubicule pour prier.
L'homme qui distribue la poudre blanche.
Prema, ou sister, notre mère d'accueil temporaire, avec ses deux enfants du milieu.

 
Valentina et moi en sari avec deux indiennes en punjabi.


Avec des femmes quelconques.
Valentina (Argentine), Malvina (France) et moi (Québec, mais vous le saviez déjà).
Valentina et moi.

Petite photo de groupe. Je ne connais et ne peux nommer tout le monde.

En haut: Vanlentina, père, mère, cousine, moi.
En bas: 3 de leurs 4 enfants (le dernier se faisait garder)


Lundi, Prema, Valentina, moi et une autre femme dont je ne connais le lien de parenté et le nom sommes allées à un temple pour des prières spéciales. Je vais en parlé dans un autre article, comme celui-ci est déjà très long et que j'aimerais bien détailler mon expérience à ce temple, qui a été très captivante et intéressante. Je suis finalement retournée chez moi mardi, après avoir passé 5 nuits à Taiping avec cette famille.




À bientôt,

Alice

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